
leDénicheur dévoile ses conseils clés et les résultats de son sondage IFOP Black Friday 2025 sur la perception des Français face aux promotions
Quelques indicateurs clés :
- 1 Français sur 2 prévoit d’acheter pendant le Black Friday 2025, soit – 5 points vs 2024, mais 57 % se montrent méfiants face aux promotions
- 38 % des Français considèrent que les offres sont exagérées ou essentiellement marketing (19 %).
- 4 Français sur 10 déclarent (39%) faire confiance aux réductions affichées à cette période, et à peine 7% leur font “totalement” confiance.
- 27 % des Français déclarent vouloir profiter des promotions du Black Friday pour leurs cadeaux de Noël.
Paris, le 24 novembre 2025 – À J-5 du Black Friday, la course aux promotions bat son plein. De nombreux sites ont lancé leurs offres dès début novembre, saturant le marché de réductions plus ou moins avantageuses. Dans ce contexte, comment séparer les vraies bonnes affaires des faux rabais ? Et quelle est aujourd’hui la confiance des Français face aux promotions ? Pour y répondre, leDénicheur comparateur de prix et de produits utilisé par des millions de consommateurs dévoile les résultats d’un sondage IFOP sur le rapport des Français au Black Friday. Une enquête qui met en lumière des comportements d’achat plus stratégiques… et livre les conseils clés pour éviter les mauvaises affaires.
1 Français sur 2 prévoit d’acheter pendant le Black Friday (vs 55 % en 2024 – un recul de 5 points)
En 2025, la moitié des Français (50 %) déclare avoir prévu de faire des achats à l’occasion du Black Friday, un chiffre en léger recul par rapport à 2024 (–5 points).
Parmi eux, 14 % disposent déjà d’une liste d’achats précise, tandis que 36 % se laisseront guider par les offres du moment. L’intérêt pour l’événement demeure donc fort, mais davantage opportuniste que planifié.
Les intentionnistes du Black Friday sont plus nombreux parmi :
● les femmes (53 %),
● les moins de 35 ans (70 %),
● les CSP+ (58 %),
● les habitants des grandes agglomérations de plus de 100 000 habitants (56 %),
● et les foyers avec enfants de moins de 15 ans (66 %).
À l’inverse, 47 % des Français n’attendent pas spécialement cette période pour effectuer des achats, une tendance majoritaire chez les 65 ans et plus (66 %).
Les non-participants évoquent principalement un manque de besoin (48 %) ou une méfiance persistante vis-à-vis des réductions.
Une confiance toujours faible : seuls 39 % des Français croient aux réductions affichées
La confiance dans les promotions du Black Friday demeure fragile. 4 Français sur 10 (39 %) déclarent croire aux réductions proposées, dont :
● seulement 7 % qui leur font totalement confiance,
● et 31 % qui y croient « dans une certaine mesure ».
“De nombreux sites font désormais preuve de davantage de transparence dans la présentation de leurs promotions. Certains précisent que les réductions sont calculées par rapport au prix le plus bas pratiqué au cours des 30 derniers jours, conformément au cadre légal – un gage de bonne foi certes, mais pas une garantie de compétitivité pour autant – tandis que d’autres vont jusqu’à se comparer directement aux prix de leurs concurrents, une pratique plus risquée sur un marché où les tarifs peuvent évoluer d’une minute à l’autre sous l’effet des algorithmes.” explique Romain Gavache.
Les plus confiants sont :
● les moins de 35 ans (57 %),
● les intentionnistes du Black Friday (63 %),
● et surtout ceux ayant anticipé leurs achats avec une liste précise (82 %).
À l’inverse, 57 % des répondants se montrent méfiants, estimant que les offres sont exagérées (38 %) ou essentiellement marketing (19 %).
Les moins confiants sont les 65 ans et plus (72 %) et ceux n’attendant pas le Black Friday pour acheter (85 %).
Enfin, 5 % des sondés indiquent ne pas prêter attention aux promotions.
“La crédibilité des promotions et la nécessité de rassurer les consommateurs restent des enjeux majeurs. La confiance est plus forte chez les jeunes, les intentionnistes et, parmi eux, ceux ayant planifié leurs achats. Les Français abordent désormais le Black Friday avec prudence, en privilégiant les enseignes perçues comme les plus transparentes. Durant le Black Friday, il est tout à fait possible de réaliser de vraies bonnes affaires, à condition de rester vigilant et de savoir les repérer. Au milieu d’une majorité de « promotions » discutables pour lesquelles le prix proposé n’est pas toujours le meilleur du marché malgré les arguments marketing utilisés. ” explique Romain Gavache, Country Manager France leDénicheur.
Le prix final reste roi : 93 % des Français y prêtent attention (+1 point vs 2024)
Si la quasi-totalité des Français reste attentive au prix de vente final, les données 2025 montrent une stabilité générale et un léger déplacement des priorités. En 2024, le prix final était déjà le premier critère pour 92 % des consommateurs, suivi du montant économisé (88 %) et du pourcentage de réduction (84 %).
En 2025 :
● Prix de vente final : 93 % (+1 pt)
● Montant économisé : 88 % (= stable)
● Pourcentage de réduction : 87 % (+3 pts)
Les consommateurs restent guidés avant tout par le prix final à payer mais les réductions, qu’elles soient exprimées en pourcentage ou en montant, continuent de jouer un rôle d’accroche majeur.
● Les 18 ans et plus demeurent sensibles aux promotions, en priorité au prix concret.
● Les 25–34 ans se montrent plus attentifs au montant économisé, tandis que les 35–49 ans privilégient légèrement le pourcentage affiché.
● Les foyers avec enfants, quant à eux, observent avec soin les deux indicateurs.
“En 2025, les consommateurs restent très attentifs aux promotions, même si leur confiance dans les réductions affichées s’érode légèrement. Le prix concret à payer demeure le principal repère, mais les arguments promotionnels qu’ils portent sur un pourcentage ou un montant économisé continuent à capter leur attention. Ils doivent être perçus comme tels par les acheteurs français. “ explique Romain Gavache.
Plus de 7 Français sur 10 envisagent au moins un achat
Même si seuls 50 % déclarent vouloir acheter, 72 % reconnaissent qu’ils pourraient profiter d’une offre intéressante pendant le Black Friday.
Ainsi, une part non négligeable de non-intentionnistes pourrait finalement saisir une opportunité, révélant un potentiel commercial élargi pour cette période.
Les produits les plus recherchés restent stables par rapport à 2024 :
● Mode, accessoires, high-tech / électronique grand public (32 %),
● suivis des produits pour la maison et le bien-être, en progression cette année.
Le Black Friday s’étend désormais au-delà du seul univers technologique, pour toucher les biens du quotidien et les produits de confort.
Un budget maîtrisé : la majorité dépensera moins de 200 €
Les Français abordent le Black Friday 2025 avec une consommation plus réfléchie et un budget globalement raisonnable :
● 37 % prévoient de dépenser moins de 100 €,
● 26 % entre 100 et 200 €,
● 14 % au-delà de 200 €,
● 22 % n’ont pas encore arrêté leur budget (notamment 30 % des 65 ans et plus).
Près d’un tiers (30 %) des acheteurs envisagent une dépense comprise entre 50 et 100 €.
Ces chiffres traduisent une volonté de maîtriser ses dépenses et de cibler les “vraies bonnes affaires”, dans un contexte économique encore tendu.
Le Black Friday, tremplin des achats de Noël pour 27 % des Français
Le lien entre Black Friday et période de Noël s’affirme encore cette année.
27 % des Français déclarent vouloir profiter des promotions du Black Friday pour leurs cadeaux de Noël (ils étaient 33% l’année dernière), contre 73 % qui préfèrent attendre ou acheter à d’autres moments.
“Cela reste une stratégie intéressante. Certains produits phares (consoles, jouets, petit électroménager, etc.) pourraient voir leur prix baisser ponctuellement sur certains sites, soucieux de se démarquer quitte à dégrader leurs marges. Sur les produits moins demandés, certaines réductions resteront en place même après le Black Friday, mais une part non négligeable verra bien ses prix remonter au mois de décembre, jusqu’aux prochaines promotions.” conclut Romain Gavache.
Méthodologie : Cette étude a été réalisée auprès d’un échantillon de 1009 répondants âgés de 18 et plus. L’échantillon a été structuré selon la méthode des quotas (sexe, âge, profession de l’interviewé et du chef de ménage, région et catégorie d’agglomération).



